CASSER L’AMBIANCE
A vrai dire, il n’y a rien de scientifique à dire de la méthode du retrait. En fait on a dû pratiquer le retrait longtemps avant qu’apparaisse le mot science. Le retrait est aussi appelé coïtus interruptus, et cela demande de l’expérience, un remarquable contrôle de soi, et de la confiance chez votre partenaire. Bref, c’est tout sauf fiable. Cela marche, quelques fois, quand l’homme retire son pénis du vagin avant d’éjaculer, ce qui limite les chances du sperme d’atteindre l’oeuf. Cependant, ce n’est pas tout le sperme qui est éjaculé, certains spermatozoïdes sont très presses, ce qui fait que même si vous n’avez pas “fini dedans”, vous pourrez toujours déclencher une grossesse.
COMMENT FAIRE
La méthode du retrait est loin d’être une science exacte. L’homme se retire de votre vagin avant de jouir afin de minimiser le risque que le sperme entre dans le vagin et de là atteigne l’œuf. Le mot clé est minimiser, car il y aura du sperme qui se sera échappé avant et celui-ci peut féconder l’œuf. Les hommes qui utilisent la méthode du retrait doivent être capables de sentir exactement quand ils approchent de l’état d’excitation sexuelle où ils ne pourront plus tenir ou s’arrêter. Si l’on n’est pas capable de prédire cet instant avec précision, la méthode du retrait ne fonctionnera pas. Même si l’homme se retire à temps, une grossesse est toujours possible. Beaucoup d’experts pensent que le pré-éjaculat peut entraîner suffisamment du sperme dans l’urètre provenant d’une éjaculation précédente pour déclencher une grossesse.
Ceci n’est pas une méthode recommandée par les prestataires de soins de santé, ni par les millions de personnes qui l’ont essayé, ont coupé court à leur plaisir et se sont tout de même retrouvées avec une grossesse.
POUR ET CONTRE
- Pas d’interaction avec d’autres médicaments
- Compatible avec l’allaitement
- Sans hormones
- Très peu fiable
- Met une fin abrupte à l’acte
- Ne protège pas contre les infections VIH (Sida) et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST)
PAROLES DE FILLES
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES
Le retrait est aussi connu sous les termes coïtus interruptus ou “sortir de la femme” et elle demande un grand contrôle de soi, de l’expérience et de la confiance, ce qui fait de cette méthode une forme de loterie. Les quelques fois où elle fonctionne bien, il s’agit de retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation, ce qui limite les chances des spermatozoïdes de progresser jusqu’à l’œuf. Sachez qu’à chaque éjaculation, l’homme libère jusqu’à 400 millions de spermatozoïdes, mais que tous ne s’élancent pas au moment de l’éjaculation, car il y a des impatients qui avancent le moment crucial et qui peuvent survivre jusqu’à cinq jours dans l’utérus de la femme. Donc, même si vous n’avez pas “terminé”, vous pouvez néanmoins la rendre enceinte.
Etant donné que la période la plus féconde de la femme se situe entre quelques jours avant l’ovulation et quelques jours après, il n’est jamais recommandé d’avoir des rapports sexuels pendant ce temps si elle ne désire pas une grossesse. Même les méthodes de contraception les plus fiables, ne le sont pas absolument. Sachant que le taux de réussite de la méthode du retrait est seulement de 78%, le mieux sera d’éviter les rapports sexuels pendant cette période du cycle.
Le retrait exige des hommes un contrôle de soi exceptionnel. Un home doit être capable et volontaire pour retirer son pénis à temps et d’éjaculer à l’extérieur du corps de la femme. S’il n’y réussit pas, celle-ci peut tomber enceinte. N’oublions pas qu’une petite quantité de sperme peut être lâché dans le vagin avant l’éjaculation sans que l’homme ne s’en rende compte. Même cette petite quantité de sperme peut contenir suffisamment de spermatozoïdes pour déclencher une grossesse et pour transmettre une IST comme le VIH.
Non, pas du tout. Cependant, il est préférable de se laver et de s’assurer que rien de ce qui ressemble à de l’éjaculat ne s’approche du vagin pendant les six heures suivant l’événement, car c’est la durée de vie connue des spermatozoïdes à l’extérieur du corps.
Le retrait est moins efficace que la plupart des autres méthodes contraceptives. En moyenne, il a une efficacité de 78%, ce qui veut dire que 22 femmes sur 100 dont le partenaire pratique le retrait seront enceintes en l’espace d’une année.