DECOUVRIR
- Le test de grossesse détecte une hormone dans votre urine
- La plupart des tests sont efficaces dès le premier jour de retard des menstrues
- Les tests effectués avant ce jour peuvent délivrer un résultat erroné
- Si votre cycle n’est pas régulier, vous pouvez effectuer le test au plus tôt 3 semaines (21 jours) après la date de votre dernier rapport sexuel non protégé. Rien n’est parfait, donc n’hésitez pas à faire confirmer le résultat du test par un examen médical
- Un retard des menstrues peut avoir beaucoup de raisons, donc ne paniquez pas et ne prenez pas de décisions irréfléchies
LES DETAILS
Suis-je enceinte ?
Les tests de grossesse détectent les hormones dans votre urine qui ne sont produits par le corps qu’en cas de grossesse. La plupart des tests sont fiables dès le premier jour de retard des menstrues. Mais tout le monde n’est pas réglé comme une horloge, et dans ce cas un test effectué 3 semaines après la date du dernier rapport non protégé fonctionnera de la même manière. Le meilleur moment pour faire le test est le matin au lever, car les urines sont plus concentrées et offrent une meilleure possibilité de détection des hormones.
Et si le test est positif ?
Si le test est positif, la réponse est simple : vous êtes enceinte. Cependant, les tests ne sont pas toujours fiables à 100%, donc n’hésitez pas de prendre rendez-vous avec votre prestataire de soins de santé pour confirmer le résultat et recevoir des conseils sur la démarche à suivre.
Et si le test est négatif ?
Aujourd’hui, les tests sont très précis, il est donc très improbable que vous soyez enceinte, mais si l’absence de menstrues vous inquiète, parlez-en à votre prestataire de soins de santé. A part une grossesse, y a plusieurs causes possibles d’un retard des menstrues, comme le stress, un changement des habitudes alimentaires, ou un autre problème de santé. En tout cas, parlez-en à votre prestataire de soins de santé.
OH LA, JE NE VOULAIS PAS TOMBER ENCEINTE
- Il est naturel que chacun réagisse différemment à la nouvelle d’une grossesse. Mais quoique vous fassiez, ne cédez pas à la panique
- Décider du prochain pas à faire est une décision énorme, et vous ne devriez pas la prendre seule. Parlez-en à votre partenaire, votre famille, vos ami(e)s et votre prestataire de soins de santé
- Acceptez le soutien et les conseils offerts, mais ne vous laissez pas mettre sous pression. Ne faites pas ce que vous n’avez pas envie de faire. Vous le regretterez
QUE FAIRE MAINTENANT ?
Vous êtes enceinte. Voilà une nouvelle qui soit vous enchantera et vous excitera par ses perspectives, soit vous inspirera une terreur, à laquelle vous ne devez pas céder, car vous avec des options. Vous pouvez choisir de :
- Poursuivre la grossesse et garder le bébé
- Terminer la grossesse et avorter
- Poursuivre la grossesse et faire adopter le bébé
Il est important que vous preniez le temps d’arriver à une décision qui est la bonne décision pour vous, mais en même temps il ne faut pas retarder la décision indûment. Ne vous laissez pas mettre sous pression et ne faites rien que vous n’avez pas envie de faire. Restez calme, parlez à votre prestataire de soins de santé, votre partenaire, votre famille et vos ami(e)s et soyez certaines que votre décision correspond à votre souhait intime. Votre prestataire de soins de santé vous accompagnera à chaque étape de votre prise de décision, donc, quoique vous décidiez, informez-vous, restez en bonne santé et protégez-vous.
Garder le bébé
Si vous décidez de poursuivre votre grossesse, vous devez commencer les soins prénatals (soins de santé maternelle), que vous prévoyiez de garder le bébé ou de le faire adopter. Dans le cadre de ces soins, votre prestataire de soins de santé vous parlera de l’alimentation saine et de l’exercice physique, de l’importance d’apport d’acide folique, de ne pas fumer du tabac, de ne pas boire d’alcool, de cesser la consommation de drogues récréatives, des médicaments à éviter pendant la grossesse, des tests et des conseils concernant les IST.
Peut-être inquiétez-vous de votre capacité à prendre soin d’un bébé. Votre partenaire, votre famille et vos ami(e)s peuvent fournir un soutien précieux et vous permettre de préserver un peu de temps pour vous-même. Votre prestataire de soins de santé peut vous Fournir conseil et soutien et peut vous mettre en contact avec des groupes locaux de futures mamans pour vous faciliter l’accès au soutien duquel vous avez besoin.
Avortement
L’avortement légal est un moyen sûr de mettre un terme à une grossesse. Il se peut que vous vouliez prendre cette décision parce que vous n’avez pas désiré cette grossesse et ne voulez pas d’un bébé à ce moment de votre vie. Cependant, les conditions d’avortement légal variant d’un pays à l’autre. Ainsi, si vous pensez à un avortement, prenez lien avec votre prestataire de soins de santé aussi rapidement que possible, sous peine de manquer les délais légaux. Dans un grand nombre de pays de délais est fixé à 12 semaines après le début de la grossesse. Après cette date un avortement nécessite une indication médicale précise.
Une femme qui souhaite avorter, quel que soit son âge, a le droit au traitement confidentiel de sa décision. Cela veut dire que les informations vous concernant ne doivent en aucun cas être partagées avec qui que ce soit sans votre consentement préalable. Si vous avez des doutes sur cette confidentialité, parlez-en au prestataire de soins de santé que vous consultez pour l’avortement. Il est important de ne pas tarder à le faire.
Les procédures d’intervention hospitalisée sont plus sûres, comme l’est une intervention la plus rapide possible au cours de la grossesse. La majorité des avortements est pratiquée avant la 13e semaine de grossesse et, dans les autres cas, avant la 20e semaine. En temps normal, un avortement n’aura pas d’influence sur votre capacité à féconder et enfanter à l’avenir. Le risque de problèmes pendant l’avortement est faible, mais gardez à l’esprit que toute procédure médicale comporte un risque et que l’éventualité de problèmes augmente si l’avortement est pratiqué dans des circonstances peu favorables ou tardivement. Dans des cas rares, des complications graves peuvent être fatales ou causer des dommages émotionnels ou physiques, par exemple des dépressions, l’endommagement du col de l’utérus, de l’utérus ou d’autres organes, ainsi que de saignements préjudiciables à la santé.
Une femme peut ressentir des sensations très contradictoires après un avortement. Certaines femmes ressentent rapidement de la tristesse et se sentent bouleversées après un avortement, mais la majorité d’entre elles ne manifestent pas de problème pyschologique durable. Cependant, soyez certaines d’interroger votre prestataire de soins de santé sur les méthodes fiables de contraception qui peuvent vous protéger d’une grossesse de manière proactive et sans vous mettre dans un état de fragilité.
Adoption
L’adoption fait partie des options qui s’offrent à vous si vous ne voulez pas élever le bébé vous-même et que vous n’envisagiez pas l’avortement. L’adoption est un moyen d’offrir au bébé des parents qui l’élèveront comme si c’était leur bébé. Dans ce cas, vous poursuivrez votre grossesse et donnerez naissance, mais vous ne vous occuperez pas du bébé et vous n’aurez pas de droit ni de responsabilité légaux pour l’enfant dès que l’adoption sera légalisée. L’adoption est un processus formel qui est organisé par des agences d’adoption et les autorités locales, avant d’être légalisée par les tribunaux. Dès que l’adoption est légalisée, cette décision est finale et ne pourra être contestée.
COMMENT NE PAS TOMBER ENCEINTE
- Consultez votre prestataire de soins de santé et interrogez-le sur les méthodes fiables de contraception qui pourraient vous convenir
- Remplissez notre Questionnaire et faites quelques recherches avant de consulter votre prestataire de soins de santé
PROTEGEZ-VOUS
Que vous ayez frôlé une grossesse non désirée ou que vous vouliez juste prendre des précautions particulières face à cette éventualité, la meilleure chose que vous puissiez faire, c’est de vous éduquer. Apprenez de quelles méthodes de contraception vous disposez, puis apprenez à parler ouvertement du sexe et de la contraception. Plus vous en savez, plus grand sera votre capacité d’en parler en toute confiance et d’obtenir les réponses dont vous avez besoin, sans vous retrouver dans des situations indésirables. Ce site web est le lieu idéal pour commencer, mais ne prenez pas de décision importante avant d’interroger votre médecin ou prestataire de soins de santé.
NE JOUE PAS AVEC MOI ???????
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES
Les méthodes hormonales sont très certainement une de vos options pendant l’allaitement, mais toutes ne sont pas bien adaptées : sont à éviter, notamment les produits comprenant des œstrogènes, car cet hormone peut affecter la production de lait maternel. Par contre, la progestérone est une option à considérer – en particulier les méthodes à effet “local” comme les SIU, qui ne modifient pas le volume ni la composition du lait maternel. D’autres options pour les femmes qui allaitent : les injections trimestrielles, les Pilules de progestérone seule, et les implants hormonaux. Interrogez votre médecin ou votre prestataire de soins de santé pour obtenir davantage d’information.
Au début de la grossesse, les crampes utérines peuvent être un indicateur des changements normaux initiés par l’évolution hormonale ; plus tard dans la grossesse, ils peuvent être le signe d’un utérus qui se développe. Si les crampes sont différentes de celles que vous avez notées pendant une grossesse précédente, si elles empirent, ou si elles sont associées à des saignements vaginaux, elles peuvent être le signe d’une grossesse extra utérine, d’un avortement naturel imminent, ou d’un avortement suivi de complications.
D’autres symptômes physiques normaux d’une grossesse, sans qu’ils soient nécessairement indicateurs d’une pathologie, comprennent les nausées, les vomissements, un enflement abdominal, les troubles du transit intestinal, une fréquence accrue des urinations, des palpitations ou accélérations cardiaques, les douleurs de poitrine (notamment en respirant), les souffles cardiaques, l’enflement des chevilles et le souffle court.
L’utérus retrouve sa taille normal d’avant grossesses après environ 6 semaines. Ce processus s’appelle une involution. Pendant qu’il l’accomplit, certaines femmes ressentent des contractions, notamment pendant l’allaitement.
Le signe le plus commun de l’annonce d’une grossesse est l’absence de menstrues, quoique les femmes à cycle irrégulier ne la reconnaîtront peut être pas comme tel. Durant cet événement, beaucoup de femmes ressentent un besoin fréquent d’uriner, une fatigue très marquée, remarquent des nausées et/ou des vomissements inhabituels, ainsi qu’une sensibilité accrue des seins. Tous ces symptômes ne signifient peut être rien. La plupart des tests de grossesse en vente libre sont fiables entre 9 et 12 jours après la conception. Si vous les utilisez assez tôt, ils vous permettent d’éviter la confusion et les spéculations. Un test sanguin de grossesse (effectué dans le cabinet d’un prestataire de soins de santé ou dans un laboratoire) peut détecter une grossesse entre 8 et 11 jours après la conception.
Malheureusement, il n’y a pas de prévention contre les vergetures. L’étendu des vergetures est déterminée par l’héritage génétique. Généralement, les vergetures apparaissent suite aux rapides gains ou pertes de poids. L’application de crèmes ou gels y changent rarement quelque chose. Heureusement, ces marques pâlissent au fil du temps, prenant une teinte blanchâtre, parfois argentée, mais elles ne développent pas de mélanine.
En début de grossesse la fatigue est un phénomène tout à fait normal. Pendant que la grossesse se développe, un grand nombre de changements s’opère, et la femme ressent ceci à travers une grosse fatigue et un besoin accru de sommeil. Les facteurs qui contribuent à cette fatigue sont une baisse de la tension, une baisse glycémique sanguine, les changements hormonaux dus aux effets soporifiques de la progestérone, les changements du métabolisme, et une anémie physiologique propre à la grossesse. La femme doit consulter son prestataire de soins de santé pour savoir si un bilan sanguin s’impose, s’il faut opter pour un régime vitaminique prénatal, et/ou une supplémentation en fer.
Une idée erronée a toujours cours (souvent responsable d’un petit frère ou d’une petite sœur inopinés), qui veut qu’une femme qui allaite ne peut tomber enceinte pendant cette période. Il est vrai que l’allaitement a un effet inhibant sur la fécondité/l’ovulation. Mais il est aussi un fait que c’est seulement après l’événement qu’une femme peut savoir avec certitude si elle a ovule ou non, c’est à dire au moment de ses premières menstrues post partum.
De plus, dès que vous introduisez des aliments solides (quand vous ajoutez des aliments de bébé autres que le lait maternel à la diète du bébé), la probabilité d’un nouveau départ de l’ovulation et donc de fécondité, augmente. Si vous ne voulez pas prendre de risque, vous devez pratiquer la contraception pendant l’allaitement. Votre gynécologue vous conseillera sur la méthode à choisir.